Contrôle social à l’américaine

Les révélations se succèdent et les bonnes pratiques présumées en prennent un sacré coup. Tout leur semble permis à condition de ne pas se faire prendre, et disposer d’une gigantesque base de données d’adhérents ou de clients est décidément trop tentant. Au palmarès des déviants, Facebook tient la corde mais n’est pas la seule des GAFAM à utiliser en catimini nos données tout en jurant de sa vertu.

Le partage dans l’air du temps

La Business Roundtable américaine était jusqu’à maintenant connue comme étant un redoutable lobby dont on ne compte plus les campagnes victorieuses quand il s’agit de défendre becs et ongles le monde des affaires. Mais elle vient de jeter un pavé dans la mare en ne reprenant plus à son compte l’affirmation du pape du libéralisme économique Milton Friedman selon laquelle la seule responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroître ses profits et la rémunération de ses actionnaires.

Le « fétichisme vaudou » allemand

Les propos alarmistes fusent de partout à propos de l’économie allemande. Selon des données qui l’accréditent, elle serait au bord de la récession et son modèle obsolète à bout de souffle. Et il serait vain de se cacher derrière des boîtes d’allumettes en ne voulant voir dans ces statistiques officielles inquiétantes qui s’accumulent que la conséquence de la guerre commerciale américano-chinoise opposant les deux premiers clients de sa production automobile, son fleuron industriel.